A quelques jours à peine des 100kms de MILLAU 2015, j’ai demandé à Marc, Lionel, Renaud, Stéphane, Didier, Francine et Pierre de nous donner leurs sentiments avant d’aborder cette course plus que mythique.

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Marc,

Ce sera ma 4ème participation au 100km de Millau.
Je n’ai aucune appréhension sur la distance, mais plutôt sur le parcours, que je connais maintenant très bien.  J’ai eu de bonnes sensations sur ma « pseudo » prépa (je n’en fais jamais de vrais) et je vais courir ce 100km au feeling comme toutes mes courses quelles que soient la distance. Nous serons une douzaine de mon club (AS NANDY), je n’ai jamais connu ça. Ce sera donc un moment de partage inédit et aussi l’occasion de revoir des ami(e)s, trop loin pour les côtoyer régulièrement. Le chrono sera anecdotique même si j’espère « secrètement » faire mieux que 12h06′, mon meilleur temps à Millau.

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Didier,

Toujours plein de doutes en ce qui me concerne Philippe. Même si c’est ma 6ème participation je n’arrive pas en m’en défaire …Secrètement j’espère toujours faire 11h mais chaque année…on a un an de plus… alors c’est loin d’être gagné !!! Arriver en super forme comme je l’ai été l’année dernière voilà tout ce que je demande .

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Renaud,

Quoi de mieux pour un coureur qui devient master que de s’offrir 100 bornes dans l’Aveyron. A deux jours de la rencontre avec le mythe Millau, je me sens prêt. L’incertitude, les doutes, les peurs ont laissé la place à la confiance et l’envie d’en découdre. Bien sûr, j’y vais en toute humilité, conscient de tous les scénarios possibles mais l’heure n’est plus aux tergiversations. L’objectif principal sera de devenir centbornard. Côté chrono, n’étant pas un fan de la lampe frontale, j’aimerais finir pas trop tard et être à l’heure pour le dîner. Un sub 11h me conviendrait bien. Mais l’essentiel est ailleurs pour cette première. J’attends de cette course de grands moments de partage et une confirmation de mon intérêt grandissant pour l’ultrafond.

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Lionel,

Plus dithyrambique 😉

Millau… Et ses 100 KM. Le plus ancien, et sûrement l’un des plus prestigieux. Quand je pensais à participer à un 100 KM, en fait, je ne me suis pas posé de question. Ce serait soit Millau…. Soit Millau. La « Mecque » des 100 bornes. Après une longue Prépa., j’ai toujours cette petite émotion, en me disant que je vais me lancer sur ce mythique parcours. C’est donc après une Prépa. qui s’est déroulé dans les meilleurs conditions possibles, que je me sens au Top de ma forme pour m’attaquer à une telle épreuve. C’est bien le minimum pour en ressortir grandi !A quoi peut-on s’attendre en ayant la chance de participer à une telle épreuve ? Tout d’abord, la vivre pleinement. Cela peut paraître simple, mais il faut vraiment en profiter, du point de vue de l’ambiance. Il n’y a donc pas que la course, mais aussi tout le week-end qui tourne autour. La veille, avec le retrait des dossards, le village, le lendemain de la course, en se remémorant tous ensemble de beaux souvenirs. L’ambiance lors de la course, sera, je le pense, aussi quelque chose d’incroyable à vivre. Entre les coureurs, les spectateurs, les bénévoles. Les paysages, il s’agit d’en profiter aussi, de découvrir une belle région.J’espère donc pouvoir profiter de ce week-end au mieux, de la course, m’émerveiller de l’ambiance, des paysages. D’avoir une météo au Top pour en profiter au maximum. Plus personnellement, j’espère donc devenir Finisher d’un 100 bornes, et ce, en moins de 09 Heures.On peut avoir de l’espoir, mais aussi des craintes.Il y a toujours le risque de la blessure, avant ou pendant la course. Le fait de ne pas être bien le jour de la course.Ne pas être à l’aise avec l’Allure choisie. Que le Dénivelé soit plus difficile à passer que prévue. Que la longueur de la course est mal été appréhendée.Ne pas arrivé à finir la course.Ne pas la finir dans le temps prévu.Mais, quand je vois ces quelques craintes, je me réfugie très vite derrière ma Prépa., ces longues heures passées à s’entraîner pour cet objectif, que tout s’est bien passé. En fait, je balaye un peu toutes ces craintes, et je me dis : Je suis prêt ! Je vais inscrire mon nom sur la liste des Finishers des 100 KM de Millau !​

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Stéphane,

Mes sensations ?
A seulement 2 jours de Millau et après 13 semaines de prépa (800 km), le moment est venu de tirer un premier bilan, celui d’avant course. Très sincèrement, je n’en suis pas fier. Durant cette prépa, j’ai beaucoup communiqué sur les réseaux en présentant mes séances d’entraînement semaine après semaine. J’ai reçu beaucoup de gentils encouragements car de nombreux contacts trouvaient que c’était une prépa réussie. Maintenant qu’elle est terminée, je peux dire que cela n’a pas vraiment été une réussite. Je n’ai pas trop la tête à cela en ce moment mais il me faudra analyser tout cela afin de trouver ce que j’ai mal fait. Je m’explique. En cette fin septembre, je me retrouve avec un niveau inférieur à celui que j’avais début juillet, tant au niveau des sensations que de l’indicateur formel qu’est la fréquence cardiaque. A allures égales, ma FC est bien supérieure, et ce qui va avec, je me sens moins bien. A cela vient s’ajouter depuis mardi un mal à la gorge qui provoque une légère fièvre et de la fatigue. Donc niveau sensations, c’est très moyen.
Mes attentes ?
Au fil de la prépa, je n’ai fait que revoir mes prétentions à la baisse. Alors qu’au début j’espérais passer sous les 10h, j’ai ensuite envisagé de seulement battre mon record de 10h26. Et maintenant, j’espère seulement être en capacité à aller au bout. Peu importe le chrono, j’aimerais quand même bien franchir la ligne d’arrivée de ce Millau, après y avoir tant pensé.
Mes espoirs ?
Je n’étais déjà pas au mieux avant le dernier marathon de Paris. Or, la course s’était plutôt bien passée avec un nouveau record à l’arrivée. Alors je vais garder espoir jusqu’au dernier moment, en espérant que la tendance s’inverse et que je retrouve la forme d’ici samedi 10h.
Mes peurs ?
J’ai peur de manquer de jus dès le départ de la course. Je n’en suis pas à faire des cauchemars mais j’avoue que cette course a réussi à me faire stresser encore plus que d’habitude.

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Pierre,

Moi ? J’ai toujours détesté la course à pied. Un petit sprint à la rigueur… Ce sont finalement mes songes de treks en montagne, le besoin de trouver un outil efficace pour arrêter de fumer et sa simplicité qui m’ont mené à pratiquer ce sport que je ne connaissais pas. Puis j’ai découvert les plaisirs de la course, les endorphines, et surtout, que ce plaisir peut se partager avec des amis. C’est en franchissant la ligne d’arrivée de mon premier marathon que j’ai songé pour la première fois à la distance mythique des 100km. Quatre mois plus tard je devenais centbornard à Theillay. Je ne pense pas prolonger cette distance, mais plutôt m’orienter vers le trail long qui reste en toile de fond de la course à pied pour moi. Millau c’est un mythe. Je vais y participer pour la première fois et pourtant je sais déjà que ce ne sera pas la dernière fois. Mon objectif ? 6h28, 1 seconde de mieux que Bellocq! Mais j’attendrais mes potes pour finir en 9h59.

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Francine,

 Petit 1) j’espère que mes entraînements vont payer et pense être prête
Petit 2) toujours peur de ne pas arriver au bout
Petit 3) arrivée une fois sur le podium pour un 100 km
Petit 4) faire moins quand 2013 de 11h41

Que ce soit pour la perf ou pour tout simplement participer, Millau ne laisse pas indifférent c’est sûr! Bien au delà de ce que représente un 100 bornes, l’épreuve Aveyronnaise fait peur et oblige à encore plus d’humilité même pour ceux et celles qui l’ont déjà abordé par le passé.

Rdv samedi soir avec nos 7 mercenaires pour avoir leur sentiment d’après course et si oui ou non ils ont réalisés leurs rêves!