Que de chemin parcouru depuis l’ouverture de la première boutique de Mr Rihachi MIZUNO en 1906 (là je crois que je m’égare un peu, revenons en au sujet du jour : le duel entre 2 références de la marque) .
A la gauche du ring sur la photo le Modèle Wave Rider 17 (ici en rouge) et à ma droite dans le coin opposé, l’exclusivité, la nouvelle n° 18 qui ne sera commercialisée que vendredi prochain (le 20 Novembre donc!)
Les conditions du test ont étés quasiment les mêmes avec plus de 150kms au compteur pour chacune d’entres elles avec (cerise sur le Mc Do!) une utilisation en situation compétition sur 2 Marathons : Amsterdam pour la Wave Rider 17 et Orléans pour la Wave Rider 18.
Je vais essayer d’être le plus objectif possible sachant mon attachement à la marque et plutôt que de restituer uniquement des données techniques (qui seront malgré tout reprises à la fin de cet article) je vais vous parler de mes sensations à l’entraînement et en course.
Si elles sont données pour courir du 10kms au Marathon, elles ne sont clairement pas faites pour une performance sur courte distance à cause peut être d’un trop grand confort et peut être aussi d’un poids encore un peu important (250 contre 260grs). Par contre à partir du Semi, elles révèlent toutes les deux leur capacité à rester « solides », dynamiques, amortissantes surtout au moment où le corps a tendance à s’écraser.
Contrairement à la Sayonara, je n’ai par contre plus ce sentiment de « taper » le bitume, peut être aussi parce que la semelle et le chaussant sont moins larges.
La semelle extérieure parlons en. vous remarquerez sur la photo qu’il n’y a quasiment aucune usure, néanmoins le modèle 18 est composé d’une matière plus dure. Il y a ici une réelle évolution entre les 2 modèles. Par contre « l’attrape cailloux » cher à MIZUNO est toujours là au centre du talon!
Les chaussants sont tous les deux exceptionnels et le maintien, total!
Le nouveau modèle est encore plus près du pied, avantage encore à ma droite.
Le look, dois je vraiment comparer? Un joli dégradé de vert et de noir qui tranche vraiment avec l’ancien!
L’imperméabilité et la respirabilité ont encore étés améliorés avec un nylon plus aéré et plus léger.
Les comparatifs techniques :
Wave Rider 17 Wave Rider 18
250grs 260 gr
Foulée Neutre et universelle
Entraînement et compétition (plutôt sur du long)
Pour la route.
Pour acheter le modèle 17, c’est ici
Pour acheter le modèle 18, c’est (bientôt) ici
Si je devais choisir, je ne choisirais pas tellement les 2 modèles m’ont convaincu, néanmoins pour être quasi parfaites il faudrait quelles gagnent encore quelques grammes en légèreté mais peut être que là le confort en pâtirait en fin de Marathon alors quand tout va moins bien entre le 35éme et le 42éme est ce vraiment le bon choix à faire à mon niveau bien sûr?
Je suis contente de lire ce billet! J’aime être bousculée dans mes petites certitudes, revoir un truc d’un nouvel angle. Et dans ce cas-ci, c’est la totale!
D’abord, bravo pour ce test d’au moins 150 km. On voit trop souvent des tests de souliers de trop peu de volume.
Je suis aussi une accro aux Mizuno. Wave Précision fut mon modèle. Je le prenais pour le demi et le marathon et Musha pour les plus courtes distances. C’est l’amour quoi! Et boum, la nouvelle est arrivée: fin de mes pantoufles Précision.
À la suite des conseils du vendeur, j’ai essayé et ramené la Wave Rider chez moi. L’horreur! Des blocs de béton à mes pieds. Et km par-dessus km n’y a rien changé. Je l’ai rangé au placard, impossible de courir avec ça pour moi. D’où ma surprise de te voir aussi emballé! Mais je l’admets, je ne me suis pas rendue à 150 km. Je vais les ressortir pour quelques km encore, on verra.
J’ai testé Sayonara aussi, que j’ai un peu plus aimé que la Wave Rider, oui d’abord pour le poids. Et la souplesse… et même pour des intervalles!
Hihi pour l’attrape-cailloux, vrai. Ici l’hiver, ça nous fait des balles de neige prêtes à lancer sous les pied. 😉
Merci pour cet article!
Merci beaucoup pour ta réponse et pour ton excellente analyse.
J’ai quand même souligné qu’une légère cure d’amaigrissement de la « bête » était encore nécessaire.
oui, tout à fait! 🙂
Les chaussures à peine arrivées de leur traversée transatlantique, me voilà partie pour un test de 45 mns en EF (sur du bitume pour ne pas les salir !!).
C’est ma 1ère paire de Wave Rider (j’ai eu une paire d’Enigma et je courais dernièrement en Kalenji).
1ère pensée : j’ai l’impression d’être une danseuse de claquettes ! Le talon qui claque, c’est un peu déroutant !
J’ai trouvé les lacets trop courts, pas moyen d’utiliser le dernier oeillet mais je n’ai pas pris le temps d’essayer d’ajuster au mieux.
Je me suis sentie très bien dès les 1ères foulées, un bon déroulé, pas de tensions, pas de points de compressions, de vrais chaussons pour moi 🙂
J’ai ressenti un bon dynamisme et elles ont failli aller plus vite que moi, dis donc !!!.
Et puis, elles sont très belles !!! Une couleur qui – je crois – ne va pas sortir en France.
Le test est un peu court mai je sens qu’on va s’aimer pour un bout de temps !!